Swing Karayib

Depuis sa création en 2021, la société « Éditions experts équilibre» s’efforce de renforcer sa présence artistique à travers sa marque « Swing Karayib ». Sa mission consiste à mettre en évidence des créations qui suscitent l’engouement pour le patrimoine culturel caribéen.

Ces artistes sont des musiciens, des interprètes, des auteurs-compositeurs, des auteurs, des poètes, des peintres et des illustratrices de la Martinique et des Caraibes en général.

SWING KARAYIB
ÇA C’EST LE SWING

La perfecta Martinique

En 1970, Alex Cayol, Marcel Ravenet et Daniel Ravaud ont fondé l’orchestre La Perfecta Martinique.
Depuis plus de 50 ans, La Perfecta Martinique a accueilli environ 140 musiciens pour des enregistrements, des concerts et des tournées. En août 2019, Marius Priam, leader du groupe, s’interroge sur la meilleure façon de célébrer ses 50 ans. Il m’a ensuite demandé d’effectuer une tâche inattendue, qui s’est avérée être une véritable mission. Malgré mon amour pour cette musique, due à mon père, j’ai constaté des changements dans son caractère unique. Comme Marius Priam, je tiens à préserver la musique martiniquaise, la Cadence Perfecta, car elle est importante pour moi. Je refuse qu’elle disparaisse. Je dois être à la hauteur de cette tâche et lui présenter un véritable projet. Son soupir me fait comprendre que le temps presse. Je dois recueillir toutes les informations utiles. Ses yeux révèlent des mots : avenir, vieillesse, absence. Il a travaillé pour la culture et veut éviter sa disparition. Nous formons une équipe pour préserver et transmettre «la Cadence Perfecta». Cette étude explore la création musicale, les choix artistiques et identitaires, ainsi que l’intimité des musiciens, leurs concessions, joies, conflits et traumatismes. Elle met en évidence l’abnégation nécessaire pour assurer la continuité de «La Perfecta Martinique».
Dans ce livre, intitulé «Le club Perfecta Martinique», je raconte l’histoire de «La Cadence Perfecta», de sa création en 1970 à sa transmission en 2024.

Pôglo

Pôglo, en tant que percussionniste, poète, peintre et auteur-compositeur-interprète, cherche à unir ses divers talents pour libérer sa créativité sans limites. Chaque note qu’il émet évoque un mot, et chaque mot fait apparaître une teinte, donnant lieu à une harmonie entre sa peinture et sa prestation sur scène qui embellit son œuvre.

Pendant qu’un aventurier écrit ses réflexions dans un journal, Pôglo s’inspire des teintes qu’il a capturées sur le vif et qu’il a gravées dans sa mémoire pour restituer, une fois de retour chez lui, les tableaux de ses expériences. Cette écriture, imprégnée de diverses influences, est empreinte de l’énergie débordante de ce créateur atypique. Sa peinture, qui maîtrise toutes les techniques, y compris le numérique, met en évidence les couleurs et les éclats lumineux. Son travail est semblable à une œuvre d’art qui transcende les tendances stylistiques et les périodes. Parfois audacieux, il met en évidence l’authenticité et la profondeur de son processus créatif.

Pôglo exploite la musique pour explorer les dimensions du temps et les vibrations sonores générées par les diverses mélodies que l’oreille perçoit. Cette expérience devient une rencontre entre mémoire et abstraction, semblable à celle que l’on retrouve dans la peinture expressionniste abstraite, où l’on crée sans cesse en s’éloignant des conventions établies.
Cette démarche favorise une connexion avec le monde, tel un vaste village en perpétuel
mouvement.

Lulu

Lucie Réol-Rierny possède un style unique, fruit d’un savant mélange de surréalisme et d’art contemporain. Cette approche lui permet de donner vie à son imagination, à ses rêves et à ses pensées intérieures, en créant des portraits de femmes diverses, mais partageant des traits communs, notamment au niveau des yeux et du regard, ainsi que dans leurs coiffures qu’elle représente avec une grande précision.

Elle affectionne également le terme « Mood Board » pour désigner ses œuvres.
À travers ses créations, elle cherche à exprimer des émotions qu’elle a du mal à verbaliser, ainsi que ses ressentis, qu’ils soient positifs ou négatifs : passion, peur, amour, colère, tristesse, estime de soi et féminité.

Lucie aime illustrer ces émotions, ces thèmes et ces portraits en utilisant des couleurs chaudes comme le rouge, le rose, l’orange et le jaune, tout en intégrant des teintes froides telles que le vert, le bleu et le violet, sans oublier les nuances de noir et de blanc. Elle combine habilement ces palettes de couleurs pour créer une harmonie visuelle qui les met en valeur.

Pour ses œuvres sur papier, elle privilégie des outils de dessin tels que des stylos à bille à encre grasse, car elle trouve que l’encre liquide est trop rapidement absorbée par le papier, quel que soit son grammage. L’encre grasse, en revanche, se travaille plus aisément et ne pénètre pas immédiatement le papier, permettant ainsi un séchage progressif.

Elle utilise également des feutres à alcool, des crayons de couleur gras, des crayons à papier ou des critériums, ainsi que des feutres. Sur des supports variés tels que la toile, le carton, les murs ou même des instruments de musique, elle emploie de la peinture acrylique, de la peinture acrylique en spray, de la peinture en relief, de l’aquarelle et des pastels, qu’ils soient à l’huile ou secs.